Château évènementiel à proximité de Lyon 
Il y a des lieux dont l'âme est habitée par des siècles d'histoire. Des lieux qui, si les murs savaient parler, auraient bien des choses à nous raconter. Des lieux qui, quand on les aperçoit au loin, nous laissent sans voix. C'est le cas du château de Saint Bonnet Le Froid, situé dans les Monts du Lyonnais. Aujourd'hui, ce château événementiel est dédié à la location pour mariages et séminaires professionnels. ce lieu chargé d'histoire n'a pas fini de se raconter. Découvrez tout ce qu'il y a à savoir sur la location de notre salle évènementielle près de Lyon
Location de château pour mariage et séminaire professionnel près de Lyon
Le col de Saint-Bonnet-Le-Froid était jadis traversé par la voie Romaine. Les historiens s'interrogent cependant : serait-il possible que cette voie ait été construite sur un chemin déjà existant ? Qui aurait été emprunté par les Celtes, peut-être ?
À l'époque Romaine, aucune construction n'existe sur le col. Toutefois, en raison des nombreux chantiers dans la région, d'aqueducs notamment, il semblerait que le col fasse l'objet de lieu de passage, pour y transporter main d'œuvre et marchandises… Et ce, quelques années avant J-C. C'est ce que laissent penser divers vestiges retrouvés dans la région, de même que plusieurs mentions dans d'anciennes archives.
Plusieurs siècles plus tard, aux alentours de l'an 722, à l'époque des Mérovingiens, la dépouille de Saint Bonnet, archevêque de Clermont, est acheminée par le col. C'est là que naît la tradition du pèlerinage de Saint-Bonnet-Le-Froid, qui contribue largement à l'identité du site.
En 927, ce lieu est à la limite d'un petit domaine féodal placé sous le joug de l'ordre de Savigny, alors très présent. Au XIIᵉ siècle, on retrouve la trace d'une église de Saint-Bonnet dans les archives, puis de nouveau au XIVᵉ siècle. Entre la période Mérovingienne et la fin du Moyen Âge, il n'y a que peu de traces de ce lieu.
Au XVIᵉ, une famille, les Blanc, arrive à Saint-Bonnet. Jacques Blanc, le premier membre de cette famille mentionné dans les archives, y serait arrivé en 1558, sans que l'on sache comment ou pour quelle raison. Il est fait mention d'un Antoine Blanc, hôte et marchand, à partir de 1634. Ces métiers laissent à penser que la voie est alors très fréquentée par des pèlerins et des marchands. Un François Blanc, enterré en 1707 à Chevinay, apparaît ensuite. Des tensions entre l'Abbaye et la famille Blanc sont mentionnées du vivant de Jean-Baptiste Blanc, fils de François. C'est à l'époque d'Antoine, né en 1752, que la famille se fait appeler Les Blancs de Saint-Bonnet, et prend totalement possession des lieux en s'y établissant, en y construisant des habitations, et en y faisant commerce. Au fil des générations et durant plus de deux siècles, la famille grimpe peu à peu l'échelle sociale. Joseph est avocat et secrétaire du Comte d’Albon, maire de Lyon en 1813. Le dernier de la lignée, Antoine-Adolphe, né en 1815 à Lyon, est journaliste, philosophe et écrivain.
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Le site de Saint-Bonnet aujourd’hui ressemble à ce qu'il était en 1870. Parmi ce qu'il comporte de plus remarquable, on notera la présence de sa chapelle avec pèlerinage, datant des premiers siècles de l’ère chrétienne, son clocher, sa flèche de cent pieds, son horloge, ses beffrois, ses ornements, ses vases sacrés, sa vue qui s’étend sur huit départements et sur la chaîne des Alpes, ses dépendances, sa façade étonnante, ses deux tours tournées vers la Brévenne, sa chapelle reconstruite en 1843 avec son clocher de 100 pieds de haut.
La plupart des bâtiments ont été construits en un peu plus de cent ans, de Jacques Blanc, en 1740, à Antoine-Adolphe au milieu du XIXᵉ siècle.
Il hérite du domaine en 1841, il y restaure la chapelle et transforme la maison-auberge, habitation de la famille Blanc, en château du Moyen Âge avec ses créneaux.
En 1870, Antoine-Adolphe Blanc, qui n'a pas eu de descendance, propose le château au Conseil Général du Rhône. Il se situe sur un ensemble de 181 hectares. Le Conseil Général refusant cette offre, Antoine-Adolphe se voit dans l'obligation de chercher de nouveaux acquéreurs. Le domaine sera cédé en 1897 aux facultés catholiques de Lyon. En 1917, la famille Grange-Chavanis en fait l'acquisition pour y installer une auberge, qui rencontre un franc succès jusqu'en 2016. En 2016, la famille Vidal reprend le flambeau et continue la rénovation du château, et depuis mai 2023, Alexandra Avitabile en est la nouvelle propriétaire.